Désormais je peux accepter les cartes bancaires et les règlements sans contact avec mon terminal de payement Sumup.


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Dans le cadre du prix Kerneko 2022, nous avons été les invités de Baptiste Mebrouk dans son programme Circuit Bleu Coté Culture.
Baptiste Mebrouk, Jean-Marc Ferrand et Bas van Zuijlen discutent du prix Kerneko, du festival de Cornouaille, de l’artisanat et de la méthode de fabrication de la porcelaine. Puis Bas présente sa nouvelle création, une théière dessiné pour la Filleule des Fées, plantation de thé à Languidic.
Coup de gueule : STOP AUX CONCEPT STORES qui veulent mes produits gratuits
Encore une fois une gentille dame me contacte pour me proposer une place dans son concept store. Je me renseigne et voilà, ce que je redoutais arrive sur la table. elle crée une boutique « concept store hyper design » et voudrais savoir combien d’artisans d’art sont prêts à la suivre,… Elle offre la place d’exposition gratuite dans sa boutique.
Je vous explique ce qui ne vas pas dans cette construction ; La concept store loue un local, investit dans la déco, le site web, la comm., pour vendre,… de l’air ! Enfin,… pour vendre ce qui ne lui appartiens pas. C’est a dire les produits des artisans d’art qu’elle n’as pas encore payés. Et si un produit ne se vends pas, hop!, on le renvoie chez l’artisan d’art sans le payer, parfois même à ses frais.
Mais moi, artisan d’art, j’ai déjà investi dans ma formation, mon temps, mon atelier, ma matière première, mon site web, ma com. , etc. Il n’est pas normal que je fasse en plus crédit à la boutique qui veut vendre mes produits, et ce sans aucun garanti.
C’est à la commerçante ou le commerçant de connaître sa clientèle. Et de commander auprès de l’artisan ce qui est susceptible de se vendre dans ce lieu, auprès de ce public. L’artisan n’as pas l’information nécessaire pour savoir quel produits exposer à cet endroit. Donc ce n’est pas l’artisan d’art qui peut savoir en combien d’exemplaires fabriquer tel ou tel objet pour raisonnablement réussir à écouler le stock. Ces informations appartiennent à la boutique, et c’est à la boutique de porter cette responsabilité. A défaut de assiette financière suffisante de la boutique, il y a la banque, spécialiste dans les crédits qui peut lui prêter.
Ou encore, le fait qu’une boutique me commande des objets en nombre est un engagement, une gage de confiance. Je sais alors que la boutique à foi dans mes produits et qu’elle vas effectivement les vendre !
Non je ne me prête pas a ce jeu. Je serais heureux de vendre dans une boutique, une concept store ou autre galerie d’art éphémère, mais en étant rémunéré pour mon travail, juste et à temps.
Bas van Zuijlen, mars 2022
Aujourd’hui j’ai supprimé Shell et BasF de mes références sur mon CV en ligne. Pour la premiere entreprise j’avais, en tant que stagiaire, dessiné l’agencement des bureaux de quelques étages de leur siège à Rotterdam. Chez BasF, dont les bureaux se trouvaient dans la ville de mon Ecole d’Art nous avions exposé en tant que étudiants en design. deux belles expériences qui ont été bénéfique pour moi à l’époque.
Alors pourquoi les supprimer de mon CV ? Je ne suis pas pour une obscurcissement de l’histoire. Ne déboulonnez pas les statues ! Mais le CV ce n’est pas seulement de l’histoire. Un CV reflète aussi ce que je souhaite faire aujourd’hui, là où je me positionne aujourd’hui. Et c’est justement là que les entreprises Shell et BasF n’ont plus leur place. Shell est une entreprise qui continue de polluer le monde et qui exploite sans honte des tiers pays pour nous faire rouler dans nos bagnoles. BasF est peut-être encore pire avec les milliers de tonnes de produits toxiques qui sont sciemment produites et versés chaque jour sur la planète en guise de « protection de plantes cultivés ». Et ils sont prédateur du vivant, producteur de OGM, des causes contre les quels je lutte activement. Et j’en passe,…
Je veux actuellement mettre mon énergie dans la protection de la planète. Ouvrir le consciences de mes frères et sœurs en humanité sur notre appartenance spirituelle et physique de cette écologie qu’est notre Terre. Donc ces multinationales n’ont plus d’importance pour moi.
Bas van Zuijlen
Tel est la question qui m’est souvent posée. Je vais tâcher d’y répondre de façon compréhensible.
Au sens le plus large, la céramique englobe toutes les terres qui ont été chimiquement transformées par la chaleur. Ainsi, nous pouvons considérer tous les métaux, tous les verres et toutes les argiles cuites comme céramique. Quand on regarde de près les activités des industries d’extraction minière, on voit d’ailleurs bien comment tous ces matériaux sont liés. Par contre, les pierres précieuses, qui ne se transforment pas par la chaleur, ne sont pas considérés comme céramiques.
Mais dans un sens un peut plus restreint, la céramique, ce sont uniquement les terres cuites qui ont subi une telle transformation que même en le fondant de nouveau, on ne récupère pas le matériau de base. Ce qui exclus de fait les métaux et les verres de la dénomination céramique.
Dans ce cas, la céramique englobe toutes les poteries en faïence, en grès, en porcelaine à pâte tendre et en porcelaine à pâte dure d’un côté et toutes les céramiques techniques d’un autre côté. Celles que vous retrouverez dans les robinets, sur les vaisseaux spatiaux, les couteaux céramiques, les vitres de poêles, les pistons de moteur à explosion, etc.
Dans la vie de tous les jours et dans les commerces, ce que nous dénommons céramique, c’est la vaisselle et les sculptures en terre cuite. Les potiers et les céramistes industriels utilisent pour cela principalement trois terres : la faïence, le grès et la porcelaine. Je les ai mis dans l’ordre de dureté et de température de cuisson.
La faïence est une terre argileuse que nous trouvons surtout dans les affluents de rivières et de fleuves. Elle se cuit à des températures comprises entre 960 °C et 1060 °C. La faïence peut avoir différentes couleurs : celle de Quimper et de celle de Gien est plutôt claire, presque blanche, mais les Terracotta d’Italie sont toujours dans des tons de rouge et de marron.
La faïence ne se déforme pas au grand feu et de ce fait, le potier peut la cuire posé sur des petits picots. A contrario des autres céramiques qui nécessitent toujours un appui stable. Quand la pièce est cuite de cette façon, vous ne verrez nulle part sur la pièce la couleur de la terre, uniquement la couleur de l’émail.
La faïence doit toujours être émaillée, sous peine de rester perméable à l’eau. La faïence n’est pas très dure. Si vous avez une pièce où l’on voit là une partie non émaillée, on peut rayer la faïence à cet endroit avec un couteau, Sinon ce n’est pas de la faïence. Une autre méthode pour reconnaître la faïence est de tapoter doucement sur le bord avec une cuillère. Le son entendu sera mat : « poc », et ne chante pas.
Le grès est une terre beaucoup plus dure et solide. C’est la terre préférée des potiers tourneurs et des sculpteurs en céramique. Elle se cuit entre 1160 °C et 1300 °C selon sa provenance. C’est une terre qui se trouve plutôt dans les massifs sous forme de roche. Elle devient friable sous l’action de l’eau et le gel, ou sous forme de terre argileuse dans le sol. Le grès se trouve dans la nature en différentes teintes allant de blanc cassé à noir en passant par tous les tons de gris et de rouge. Elle se tient bien au modelage et à la cuisson. De plus, en la cuisant entre 1250°C et 1300 °C, elle peut devenir étanche sans émail.
Cette terre de grès est aussi particulièrement bien recommandée pour des techniques comme le raku, qui demandent une grande résilience de la part de l’argile. On peut aussi utiliser une multitude de techniques de finitions sur cette terre. On peut la laisser brute, la polir avec de la cire, ou de la fumée. Y appliquer des glaçures de sel, une couverte ou un émail coloré. Il est aussi relativement aisé de mélanger différents grès dans une même réalisation pour obtenir des effets marbrés.
Cette terre nécessite de garder une assez forte épaisseur. Pour la reconnaître, on remarquera son poids. Pour un objet de même taille le grès est bien plus lourd que la faïence. En essayant de rayer le grès avec un couteau, vous abimerez le couteau, pas le grès. Et quand on le tapote avec une cuillère le son est plus clair « pong » et un peu plus chantant.
Enfin, la porcelaine est une terre rare qui se trouve à l’état naturel uniquement en sud-est Asie. Les Chinois, les Japonais et les Coréens travaillent la porcelaine depuis 5 000 ans. Nous avons découvert la porcelaine que durant les illustres années des Compagnies des Indes. Les céramistes de Delft ont essayé de reproduire l’aspect extérieur de la porcelaine en émaillant la faïence avec des émaux d’étain blancs et en dessinant dessus des décors très fins en bleu de Cobalt, une autre matière importée de là-bas.
Dès lors, les Rois et les Empereurs de l’Europe des lumières donnent ordre à leurs Manufactures Royales de trouver la recette de ce fameux « Or Blanc ». Les Manufactures de Sèvres, Limoges, Mayence, St. Pétersbourg et de Tourcoing trouvèrent dans les mêmes décennies du 18e siècle les recettes de la porcelaine. Nous avons donc toujours 4 500 ans de retard sur les pays de l’Orient lointain. Néanmoins, ces manufactures fabriquent toujours des merveilles d’un luxe incomparable.
La porcelaine est presque toujours blanche. Il n’y a que celle d’Asie qui parfois est de couleur franchement grise ou marron. Ceci est dû aux impuretés que l’on trouve dans les terres extraites de façon naturelle. En Europe, nous composons nos terres de porcelaine par mélange de Kaolin, Feldspath et Quartz et quelques autres ingrédients pour affiner la recette. Et nous purifions tous ces ingrédients pour obtenir une blancheur incomparable. La porcelaine à pâte dure se cuit entre 1250 °C et 1500 °C. Celle à pâte tendre (Sèvres) à 1160 °C, ce qui permet une meilleure tenue à la cuisson et donc des formes plus exubérantes.
La porcelaine est translucide et elle chante longtemps -comme une cloche- quand on tape doucement sur le bord. À la cuisson, elle fond jusqu’à devenir complètement étanche. Une fois cuite, elle est plus dure que l’acier, et on ne peut la couper uniquement avec un diamant. La porcelaine est un des matériaux les plus solides qui existent sur la terre, c’est pour cela qu’on peut se permettre d’en faire des objets si fins. Qui, eux, au contraire sont connus comme étant de la vaisselle fragile. On couvre la porcelaine rarement avec des émaux colorés. On lui préfère une couverte transparente avec un décor en sur- ou en sous émail. Ainsi, l’éclatante porcelaine joue tout son rôle d’Or Blanc. Mais moi, j’aime utiliser des couleurs éclatantes en combinaison avec la blancheur et la transparence de la porcelaine fine. Ce qui fait, entre autres, l’unicité de mes créations.
J’ai été choisi pour créer le trophée Kerneko. Voici sa présentation lors du cyber fest noz 202 Cette présentation, a été vu par 300.000 personnes connectées, et diffusée en live sur FR 3 et Radio Bleu Breizh Izel. 19 décembre 2020. Retransmission du fest noz sur An Tour Tan
Je vous montre en vidéo, comment j’ai crée le trophée Kerneko en porcelaine . Elle sera donné aux 4 meilleurs artisans de Cornouaille durant l’année 2021.
Peu à peu la ville de Douarnenez enrichit ses propositions artistiques dans l’espace public, de petites touches, qui passent parfois inaperçues mais se révèlent à un moment ou un autre au passant. Cette dynamique souvent portée par des artistes libres adeptes du street art sur les murs (affiches, pochoirs…) n’est pas incompatible avec l’art « officiel ». Ce jeudi, c’est un céramiste bigouden, Bas Van Zuijlen, qui accroché sur les murs cinq sculptures. Il a été retenu lors d’un appel d’offres lancé en janvier 2019 par la municipalité pour créer un circuit artistique en centre-ville. Une quinzaine d’artistes ont proposé leurs créations sur le thème imposé de la Ville d’Ys. Les fresques murales ont déjà été réalisées à l’entrée de la cité Barbusse, dans le passage Charles-Tillon.
Néerlandais d’origine, Bas, céramiste de formation est installé à Plobannalec dans le pays depuis dix-huit ans. « C’est la première fois que je réalise des sculptures, explique-t-il. Je suis spécialisé dans la céramique utilitaire ». L’artiste a créé cinq pièces qui devaient fonctionner en interaction mais ont finalement été dispersées sur des bâtiments publics de la ville dans l’esprit de la déambulation. Il a, par exemple, conçu une famille dans une barque, représentant la fuite des habitants de la cité inondée, comme un rappel de la situation des réfugiés d’aujourd’hui. L’œuvre a été accrochée sur un mur du CCAS, le lieu des solidarités. Ce jeudi, deux céramiques ont été scellées en hauteur sur le mur des halles représentant Gradlon et Dahut. Une nouvelle installation aura lieu avant la fin de l’année rue du Centre. Annelise N’Guyên a imaginé des jardinières en métal posées sur le trottoir dont les formes rappellent les vagues et le flux de l’eau.
Dans l’immédiat il est difficile de cheminer sur un circuit qui n’est pas encore identifié dans la ville. Ce sera la prochaine étape : livret, géolocalisation, balisage au sol, plusieurs façons de guider le visiteur sont à l’étude avec l’Office de tourisme.
« Entretemps, j’ai crée ce livret et le contenu en ligne. Vous pouvez donc vous renseigner à l’office de tourisme de Douarnenez. J’ai aussi crée un livret, disponible dans divers commerces à Douarnenez. »
Comment entretenir sa porcelaine de designer, d’artiste, de créateur ? Bien sûr une céramique ikéa® ou Villeroy et Boch® vous la mettez sans plus réfléchir au lave-vaisselle. Mais ce bol en porcelaine fine, ce plat décoré main, cette tasse avec un liseré en or véritable, cette céramique de valeur fabriquée par un artisan d’art ? Une belle pièce est un objet dont vous voulez prendre soin. Vous l’avez choisi, vous le caressez, vous le sentez, vous le regardez avec attention.
Pour le lavage, c’est pareil, voyez ce moment comme un instant d’attention particulière que vous portez à votre objet. Il s’agit de l’entretenir avec attention. Ce n’est pas compliqué, mais la céramique est toujours un peu sensible aux chocs. C’est pour cela que le lave-vaisselle est à proscrire pour tout objet ayant des angles vifs, des anses fines ou des bords fins. Et on élimine aussi l’idée du lave-vaisselle pour des raisons de réactions chimiques entre les produits de lavage, votre argenterie (qui ne doit pas y aller non plus) et l’or, des céramiques cirées, raku, ou avec des décors.
Pour entretenir votre vaisselle de créateur, vous remplissez une bassine en plastique avec de l’eau chaude additionné de liquide vaisselle de préférence bio, et vous pouvez laver vos céramiques avec une brosse à vaisselle. N’utilisez pas d’éponge scotchbrite® qui raye et qui est susceptible à la durée d’enlever les décors en or, les décors en sur-émail, certaines couleurs de raku ou de rouge de fer, … Pour des objets avec des rebords, des interstices, des rugosités, vous pouvez trouver une brosse adaptée dans le commerce, pensez aux brosses à dents, des brosse à bouteilles, à biberons, des pinceaux d’artiste.
La poussière qui peut se déposer sur un objet exposé à l’air libre, s’enlève le mieux à sec a l’aide d’un pinceau ou plumeau. Mais s’il s’agit d’un objet rugueux non émaillé, comme un biscuit de Sèvres ou de Mayence, c’est en faisant couler de l’eau chaude et en brossant. C’est aussi avec de l’eau chaude du robinet (60 °C) que vous pouvez faire fondre et enlever les traces de cire de bougie. Par contre faites attention avec l’eau bouillante directement sortie du bouilloire. Si vous chauffez la céramique inégalement et trop vif sous le jet d’eau à 100 dégrées elle peut se fissurer sous l’effet du choc thermique.
Finalement sur les théières et bols japonais craquelées. Avec le temps, ces objets prennent une patine. Le colorant du thé s’infiltre dans les fins interstices relevant ainsi le décor du craquelé Ainsi aussi le thé peut laisser une voile beige-marron sur tout l’intérieur de votre service à thé. Vouloir l’enlever serait une entorse aux marques élégantes qui se créent avec le temps. Bien évidemment, vous lavez vos objets et ils seront propres, mais le temps qui laisse ses marques vous rappelle les moments de détente que vous avez passés avec vos amis en buvant ce thé.
Cette sculpture est identique à celle faite pour la ville de Douarnenez : « La légende de la ville d’Ys ».
En plus des protagonistes principaux de la légende j’ai voulu y adjoindre les habitants ordinaires. Ceux et celles qui subissent les soubresauts de la classe supérieure. Et cet ainsi que j’ai crée ces trois musiciennes dans leur barque. Des réfugiées qui seront fondatrices de la ville de Quimper, non loin de la baie de Douarnenez où se trouve selon la légende la ville englouti de Ys.
Je crée les sculptures de la ville d’Ys sur commande. Demander les informations sur mon page contact.
Voici la version en français de la légende de Kêr Ys recueillie par La Villemarqué, extraite du Barzaz Breiz.
I
As-tu entendu, as-tu entendu ce qu’a dit l’homme de Dieu au roi Gradlon qui est à Ys ?
« Ne vous livrez point à l’amour; ne vous livrez point aux folies. Après le plaisir, la douleur !
« Qui mord dans la chair des poissons, sera mordu par les poissons; et qui avale sera avalé.
« Et qui boit et mêle le vin, boira de l’eau comme un poisson ; et qui ne sait pas, apprendra »II
Le roi Gradlon parla :
– Joyeux convives, je veux aller dormir un peu.
– Vous dormirez demain matin; demeurez avec nous ce soir; néanmoins, qu’il soit fait comme vous le voulez.
Sur cela, l’amoureux coulait doucement, tout doucement ces mots à l’oreille de la fille du roi :
– Douce Dahut, et la clef ?
– La clef sera enlevée; le puits sera ouvert: qu’il soit fait selon vos désirs !III
Or, quiconque eût vu le vieux roi endormi, eût été saisi d’admiration,
D’admiration en le voyant dans son manteau de pourpre, ses cheveux blancs comme neige flottant sur ses épaules, et sa chaîne d’or autour de son cou.
Quiconque eût été aux aguets, eût vu la blanche jeune fille entrer doucement dans la chambre, pieds nus :
Elle s’approcha du roi son père, elle se mit à genoux, et elle enleva chaîne et clef.IV
Toujours il dort, il dort le roi. Mais un cri s’élève dans la plaine :
– L’eau est lâchée! La ville est submergée !
– Seigneur roi, lève-toi ! Et à cheval ! Et loin d’ici ! La mer débordée rompt ses digues !
Maudite soit la blanche jeune fille qui ouvrit, après le festin, la porte du puits de la ville d’Ys, cette barrière de la mer !V
– Forestier, forestier, dis-moi, le cheval sauvage de Gradlon, l’as-tu vu passer dans cette vallée ?
– Je n’ai point vu passer par ici le cheval de Gradlon, je l’ai seulement entendu dans la nuit noire : Trip, trep, trip, trep, trip, trep, rapide comme le feu !
– As-tu vu, pêcheur, la fille de la mer, peignant ses cheveux blonds comme l’or, au soleil de midi, au bord de l’eau ?
– J’ai vu la blanche fille de la mer, je l’ai même entendue chanter : ses chants étaient plaintifs comme les flots.Livadenn Gêr Is, Barzaz Breiz.
légende de Kêr Ys, La Villemarqué
source : culture-bretagne
Douarnenez est une ville de beaucoup de fêtes et de la musique. J’ai voulu que les habitants de cette ville se reconnaissent dans ces musiciennes. Et en même temps cette sculpture parle aussi d’un drame qui se passe dans notre monde. Des gens du monde entier qui cherchent une place parmi nous. Des personnes ordinaires qui ont des qualités et leurs joies de vivre et qui ont simplement vécues un malheur auquel elles essayent d’échapper. Tout comme ces filles revenues de temps jadis. Cette histoire si vieille qu’elle ne peut-être que vraie nous raconte les malheurs de notre temps, notre histoire et notre futur,…